摘要:
Dans le contexte des mortalités massives d'hutres Crassostrea gigas, les mécanismes moléculaires et les bases génétiques impliquées dans la capacité de survie des hutres ont été explorées par des approches de génomique à très haut débit. Ces travaux se sont centrés dans un premier temps sur la survie à des infections par des Vibrio virulents pour lesquels des infections expérimentales étaient reproductibles et standardisées en laboratoire. Ces analyses ont conduit à la mise en évidence d'une série de gènes dont l'expression peut prédire la capacité des hutres à survivre aux infections à vibrios (Rosa et al. 2012). Depuis 2013, les travaux ont permis la validation de la signature de survie qui a pu être corrélée avec les capacités de survie des hutres en conditions d'épisodes de mortalités in situ dans l'Etang de Thau. La signature a discriminé les hutres qui sont capables de survivre de celles qui vont mourir avec 73% de prédiction de survie. L'objectif de l'approche est d'utiliser cette signature comme outil de criblage ou phénotypage, non destructeur, d'hutres présentant des traits génétiques leur conférant une meilleure résistance aux mortalités in situ ou aux pathogènes et ce dans un objectif de prophylaxie ou en soutien de programmes de sélection. Pour poursuivre cet objectif, l'action Prédigène s'est proposée d'étudier (1) l'héritabilité de la signature d'expression de gènes, marqueur prédictif de capacité de survie, c'est-à-dire la transmission à la descendance de traits génétiques conférant de meilleures capacités de survie. Pour cela, des individus d'une population sauvage d'hutres ont été phénotypés par la signature moléculaire sur la base d'analyses de qPCR haut débit Fluidigm et biostatistiques. Ainsi trois groupes d'hutres ont été identifiés en fonction d'un index individuel caractérisant soit un potentiel de bonne survie [S+], un potentiel de mauvaise survie [S-] et des témoins [T] sans discrimination du phénotype...
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